Comment l’ICV fonctionne

Les émotions négatives (anxiété, tristesse, peur, colère) peuvent parfois perturber notre quotidien. Lorsque des événements du passé continuent d’influencer notre comportement, consciemment ou non, nous réagissons dans le présent de façon inadaptée aux enjeux actuels, comme si nous cherchions à résoudre la ou les situations du passé non résolues.

L’ICV va permettre une modification en profondeur.

En thérapie centrée sur la parole, les clients ne peuvent pas atteindre la racine plus profonde de leur problématique. Ils diront :

Je comprends que mon comportement est inadapté...

- Cerveau gauche

mais je ne peux pas faire autrement, c’est plus fort que moi !

- Cerveau droit

L’ICV permet la « digestion » des émotions du passé en reconnectant les réseaux neuronaux les uns aux autres afin de dater les événements passés et faire en sorte que le corps n’y réagisse plus malgré nous. Sentir dans son corps que le passé est terminé est ce qui assure le changement.

L’outil principal du psychothérapeute est une liste de souvenirs (la Ligne du Temps) que le client établit seul ou avec l’aide du thérapeute en ICV. Elle va permettre au patient de comprendre que les souvenirs sont réellement passés et que les stratégies développées dans le passé, pour y faire face, n’ont plus leur raison d’être.

Avec la répétition de la Ligne de Temps (LT) et l’imagerie mentale, le système corps-esprit comprend alors que l’événement est bel et bien terminé. Grâce à la plasticité du cerveau, cette thérapie permet de reconsolider les fondations psychiques, pour un soi central plus solide, en permettant une meilleure connexion entre le corps et l’esprit.

Exemple - séance ICV

Explications sur l’ICV

Témoignages


  • Au départ, je voulais guérir la source de mon cancer et en ICV, j’ai compris que j’avais besoin d’aller guérir des blessures très profondes.

    J’avais déjà vu une psychologue pendant trois ans mais je ne progressais pas. Je ne voulais pas juste raconter mon histoire et faire des liens, je voulais aller toucher mes blessures plus profondes… Puis grâce à la lecture d’un livre sur le cancer et avec l’internet, j’ai trouvé l’ICV.

    Je travaille en ICV depuis environ un an et je constate en moi plusieurs changements : un plus grand calme face aux tracas de la vie quotidienne (ex : retards, trafic en auto, etc.) et aux problèmes plus importants (ex : séparation, hospitalisation de mon enfant, accident d’auto). Je réussi à moins « prendre personnel » les évènements de ma vie. Mon sommeil s’est beaucoup amélioré ainsi que mes relations interpersonnelles. Je peux parler plus facilement de mes émotions et mettre mes limites.

    Je recommande fortement l’ICV car cette approche m’a permis de réparer ce que je croyais irréparable et en plus, l’effet est durable! Je dirais aussi que grâce à cette technique, je crée plus facilement la vie que je désire, car mes peurs prennent beaucoup moins de place.

    Femme de 40 ans

  • Je consultais pour mon anxiété et un trouble panique, mais aussi pour surmonter l’épreuve d’un divorce difficile.

    Au fur et à mesure de ma thérapie en ICV, je me rendais compte des changements comme en « après-coup » après plusieurs semaines et à chaque fois j’étais étonné des résultats. Le plus marquant pour moi a été de découvrir que je pouvais dormir sans lumière! Ça peut paraître banal, mais j’avais toujours eu très peur du noir, depuis plus de 40 ans… Je suis encore estomaqué du changement! Je constatais aussi que je devenais de plus en plus capable d’exprimer mes besoins et mes limites avec les gens du travail, tout comme avec mon entourage immédiat. Ils ont dû s’adapter!

    À tous ceux qui souffrent, je conseillerais fortement cette méthode puisqu’elle m’a apporté une importante différence dans mon état émotionnel. En même temps, ce n’est pas un remède miracle contre l’anxiété, ça demande de persévérer, mais maintenant j’accepte mieux les « aller-retour » du stress et des émotions dans mon corps. C’était comme une révélation pour moi de ressentir que les émotions : « Ça finit par passer, ça revient et ça repart »!

    Homme de 58 ans

  • J’ai commencé la thérapie en ICV à cause d’un problème d’anxiété et de claustrophobie. Avec cette méthode, je sens que mon cerveau assimile de mieux en mieux avec les répétitions et l’effet continue de travailler après les séances. On peut intervenir sur des événements qui datent depuis longtemps et j’ai l’impression que ça m’enlève un poids que je pensais devoir porter tout au long de ma vie! Les séances en ICV sont très intenses pour la tête et pour le corps, et c’est même épuisant, comme si j’avais fait un entraînement très soutenu, mais c’est aussi très libérateur car ça remet les choses à leur place. En revivant les expériences passées, c’est comme si on faisait le ménage des tiroirs secrets et on finit par voir les aspects positifs qu’on ne pouvait pas voir avant.

    Femme de 46 ans

  • Je voulais travailler sur moi-même parce que j’avais l’impression d’être fonctionnelle mais d’être brisée à l’intérieur. J’avais déjà suivi une thérapie pour comprendre mes problèmes, mais j’avais l’impression de rester en superficie, alors que l’ICV permet d’aller en profondeur. Au début, je trouvais que l’ICV était une technique étrange et ensuite, j’ai réalisé qu’il fallait se donner du temps pour que cela fasse effet. Je me sens maintenant moins fragile et je me réconcilie peu à peu avec mon passé. Pour la 1ière fois dans ma vie, je sens que je suis sur la bonne voie et qu’il y a de l’espoir. Mes proches ont aussi remarqué des changements pour le mieux avec moi. Je me sens davantage moi-même et j’ai plus de plaisir dans ce que je fais. J’ai l’impression de vivre au lieu de survivre! À ceux qui veulent débuter en ICV, je dirais que les changements ne surviennent pas instantanément, mais les résultats valent la peine de persévérer!

    Femme de 32 ans